Tout feu, tout flamme [ Améthyste ]

Je me tenais devant le portail enflammé, les mortels avaient une frousse d'enfer des Talamiss, encore pire que tout ce que tout ce que les simples mortels ou autres peuvent imaginer, ses Enfers étaient plutôt un tribunal pour tuer les dits " Gentils " plutût que l'endroit que les dit " Méchants " vont pour se faire corriger, je trouva ça magnifique, Déordor, sur mon épaule était émerveillé, je lui souris, une fois le portail ouvert, je couru, heureux, je volait de mes ailes, même si j'avais pas d'ailes, je me dirigea vers un marchand de glace, un zombie avec un oeil à la place de la langue, il me dit :

- Glongour ga guetite game. Gue goulez vous ?

- Heu ... Glace sanguine de groupe O négatif s'il vous plaît ...

L'homme avait un mal fou à articuler, du fait qu'il ait un oeil à la place de la langue, il me servis un cornet à glace rouge vif, je le salua et partit dans le centre-ville, ici, les humains était habillé sombre, moi, j'était carrément habillée en Gothique au moins, je n'attirait pas l'oeil, je mangea ma glace du bout de la langue, Déordor, lui, la mangeait aussi, nous partagions ce met, puis, je vis une boutique, je coura vers le bâtiment et, malheur, je fonça par méprise vers une fille, toute rouge car les regards se portaient sur moi, je m'exusa auprès de la fille :

- Oups, excusez moi, je suis désolée

Déordor allait vers la glace qui avait rouler à terre, je le prit dans le cou et le remit sur épaule, il y retourna, je soupira, qu'il mange le reste si ça l'amuse ...

( Améthyste, c'est toi la fille qu'Eradia a foncée dedans )

Talamiss. Héréya. Le mot refluait un certains nombres de souvenirs à la pensée d'Améthyste. Son enfance, son adolescence s'était déroulée dans ces rues mais aujourd'hui, maintenant qu'elle y retournait, cela n'avait plus le même sens.
Elle avait laissé de côté son travail à l'école et était revenue, nostalgique.
Les rues n'avaient pas changé pourtant la jeune femme avait l'impression d'être partie depuis tellement longtemps. Les mêmes marchands ambulants, les mêmes boutiques aux enseignes sombres et les mêmes autochtones aux vêtements noirs.
Améthyste jurait presque avec le décor dans sa robe bustier fendue, rouge sang, mais elle s'en moquait.
Elle flanait en ville sans but précis, seulement pour le plaisir de ne pas galérer et chercher à survivre. A un vendeur assez fourni en dents, elle acheta un chale noir pour couvrir ses épaules. Ce n'était pas la chaleur qui manquait ici, ce n'était qu'un caprice.

Alors qu'elle se laissait distraire par l'achitecture des lieux, elle fut soudain bousculée par une étrangère dont la glace se retrouva par terre.

- Oups, excusez moi, je suis désolée

Elle semblait extrèmement embêtée et avait déjà pris la couleur de la robe de la jeune femme.
Améthyste s'empressa de la rassurer.

- Je vous en prie il n'y a pas de mal. Cela n'a pas fait que des malheureux, dit-elle en désignant l'animal de compagnie de l'étrangère, qui se délectait de la glace à terre.

- Permettez-moi de vous en offrir une autre. Cela m'a donné envie à moi aussi.

- Je vous en prie il n'y a pas de mal. Cela n'a pas fait que des malheureux

La jeune femme designa Déordor qui se régala avec le reste caillouteux et cendreux de la glace, je reporta mon attention sur la jeune femme qui me dit :

- Permettez-moi de vous en offrir une autre. Cela m'a donné envie à moi aussi.

Malgrès moi, je re-rougisa d'avandage, je me reprit et mon teint reprit sa coleur blanchâtre de Vampire, je lui répondis, le plus dignement possible :

- Comme vous voulez, venez, le marchand est là-bas

Suivi de la jeune femme, je remarqua une chose dés plus tragique :

- Déordor !!!

Mon coeur, malgrès moi, ce mit à battre, où était t'il passé encore celui-là ? Soudain, un petit chaton noir vint vers nous, le cornet à la gueule, je le lorgnais du regard, il s'inclina en déposant le cornet à terre, je soupira et alla le jeter à la poubelle la plus proche, je le prit sur mon épaule et regarda l'inconnue :

- Je paye ...

Nous nous retrouvâmes devant le marchand de glace, je sortis de mon porte monnaie à dent des pièces noires et les rendit au marchand Zombie que j'avais eu à faire tout à l'heure, il nous dit avec son accent oiellesque :

- Que Goulez vous ?

- Glace au Sang O negatif, et toi Améthyste ?

Déordor avait fait un scan et avez trouvé son nom ainsi que son prénom, trop cool ce pouvoir n'empêche, je lui fournis des informations sur cette découverte :

- Déordor, mon animal, peut localiser une personne ainsi que trouvez son nom, prénom, race et tout plein d'autres informations, en passant, moi c'est Eradia, mais tu peux m'appeller aussi Era.

Tandis que le venteur attendait le choix du goût d'Améthyste, moi, je lui avait rendis les pièces

La jeune fille semblait de plus en plus embarassée malgré ou àcause de l'attention que lui portait Améthyste. Quand elle cessa de rougir, la nymphe put enfin se rendre compte de la paleur du visage de l'étrangère... un vampire certainement. La voilà tout à fait ressurée, une fille des ténèbres l'accompagnait désormais.
La jeune fille ouvrit la route jusqu'au marchand de glace. Les deux femmes ne dirent un mot sur le chemin car rapidement la vampire se mit à la recherche de son animal. Améthyste pensa à son faucon qu'elle avait laissé en liberté le temps de son voyage en Enfers. Peut-être avait-il eu la même idée qu'elle et qu'il tournoyait quelque part au dessus de sa tête. Instinctivement la nymphe leva les yeux au ciel mais seul les nuages sombres étaient visibles.
Tant pis.

Une fois son compagnon retrouvé, elles se dirigèrent vers l'étale d'un zombi au fort accent. L'étrangère insista pour payer et Améthyste ne fit aucune objection. Pas qu'elle manquait d'argent mais ce n'était pas son genre de s'imposer lorsqu'elle considérait que cela n'était pas nécessaire.

- Que Goulez vous ? demanda le zombi

- Glace au Sang O negatif, et toi Améthyste ? répondit la jeune fille

Améthyste eut un petit sourire lorsque la vampire prononça son prénom, mais ne fit aucune remarque. L'étrangère teint cependant à lui donner une explication:

- Déordor, mon animal, peut localiser une personne ainsi que trouvez son nom, prénom, race et tout plein d'autres informations, en passant, moi c'est Eradia, mais tu peux m'appeller aussi Era.

- Enchantée Era, sourit Améthyste. Voilà un don particuliers que détient votre compagnon!

Puis voyant que le vendeur s'impatientait, la nymphe lui dit:

- Une coulis de lymphe sera suffisant pour moi, je vous prie.

Le zombi se mis à l'oeuvre tandis qu'Améthyste se tourna de nouveau vers Eradia.

- Sans vouloir être indiscrète, quelle est la raison de votre venue à Héréya?

Après, mon explication sur la trouvaille du prénom d'Améthyste, elle me dit en souriant :

- Enchantée Era. Voilà un don particulier que détient votre compagnon!

- Oui, et j'avoue que cela est extrèmement pratique pour les traques, il sait aussi localiser toutes personnes dans un rayon de ... quasiment infini, c'est vachement pratique surtout quand des personnes cherchent à nous échapper ...

En voyant la tête, enfin, si l'ont peut appeller ça une tête, du zombie-marchand, Améthyste s'empressa de lui répondre :

- Une coulis de lymphe sera suffisant pour moi, je vous prie

Le Zombie souria et se dirigea vers la machine à glace, histoire en se mettant à l'oeuvre, Améthyste se retourna vers moi et me demanda :

- Sans vouloir être indiscrète, quelle est la raison de votre venue à Héréya ?

- Tu peux me tutoyer si tu veux, et pour répondre à ta question, c'est que je suis née ici, aux Enfers de Talamiss et je voulais refaire des pas sur les Terres de mon enfance, histoire de me rafraîchir la mémoire sur mon histoire personnelle.

Le marchand de glace revint avec dans la main un cornet avec une boule rouge vif, sûrement la mienne et une avec du colis du lymphe j'en déduis, Déordor, plus rapide que moi, entama en premier la glace, je lui dit :

- Doucement mon grand, elle va pas s'envoler la glace ...

Améthyste et moi déambulerènt dans la rue cendreuse de l'Enfers, je regarda autour de moi, ils n'y avait que des gens pas ... Très normaux on va dire, une démone à huit yeux qui cavalait un centaure avec dix bras, tout était plutôt innabituel sur Night-School, je repensa à cette école, j'avais eu le droit aux vacances, enfin, quelques jours de vacances quoi, je me retourna vers la Nymphe, enfin, la Nymphe d'après Déordor et je lui dit :

- A 17 ans, vous êtes encore scolarisé, avez vous entendu parlez d'un établissement scolaire nommé Night-School ?

Déordor entama le cornet, avec moi, manger avec mon animal ne me dérangeait pas, je l'aimais tel un fiancé humain, mais si j'en avait un, qui me comprenait, moi et ma folie, ma qûete de sang, je l'aimerais peut-être un peu plus que mon animal, heureusement, je regarda les boutiques aux enseignes sombres et Ténébreuses, les articles qu'elles contenaient était à la hauteur de la sombretée des enseignes, tout était beau, à mes yeux à Héréya, mais pour les autres, ce lieu était la terreur et une phobie permanente

Améthyste sourit.

- Excusez-moi si je reste sur le vouvoiement. Question d'habitude. Ainsi vous êtes née à Talamiss? Cela nous fait un point commun. Moi aussi je suis revenue ici, depuis quelques temps j'étais nostalgique. A présent que je suis là j'ai l'impression d'être partie depuis des années.

La nymphe jeta un regard sur l'avenue. Les rues n'avaient plus la mêlm couleur, les odeurs aussi semblaient être différentes. La ville de son enfance ne lui avait jamais semblé aussi étrangère. Améthyste fut coupée dans sa rêverie par une autre question de la jeune Eradia.

- A 17 ans, vous êtes encore scolarisé, avez vous entendu parlez d'un établissement scolaire nommé Night-School ?

- J'y suis même scolarisé pour tout vous dire. Est-ce votre cas? Pour ma part, cela peut paraître étrange que je sois encore à l'école à mon âge mais pour tout vous avouer c'est aussi ma première année d'étude. Depuis seize ans j'étais disons... occupée.

Quel bel euphémisme pour dire qu'elle avait vécu au service d'une prestigieuse famille de démons et qu'elle avait fui cette existence pour découvrir le monde. Parfois elle avait peur de rencontrer un visage familier mais dans ses vêtements propres, sous ce léger maquillage et cette coiffure impeccable, il aurait été impossible qu'ils reconnaissent en elle la petite Améthyste, souillon à ses heures.
Elle pensa à son seul animal de compagnie qui lui avait tenu lieu d'ami et qu'elle avait laissé volé en liberté durant son séjour. La nymphe se surprit à lancer de doux regards vers Déordor.

- Il est magnifique, dit -elle dans un sourire. J'ai moi-même un faucon mais je lui ai laissé un jour de liberté.

Améthyste dit :

- Il est magnifique. J'ai moi-même un faucon mais je lui ai laissé un jour de liberté.

- Euh merci, dit-je en rougisant, moi, c'est Déordor qui a voulu venir, sinon, si il n'aurait pas voulu, je l'aurais laissé, et pour répondre à votre question, je suis scolarisé également à Night-School, je tue beaucoup là-bas, les élèves que nous autres Ténébres appellont Eclairés sont si faibles, si naïfs, en tuer un est un véritable jeu d'enfant, et camoufler son meurtre n'est pas une grande affaire non plus

Déordor rougis également, mais je lui carressa le bout du nez, je prit mon doigt et replongea dans sa glace, je le compara à un canibale, à un vampire ...
Cette pensée me fit rire, je dit alors à la jeune fille :

- Si vous lui avez laissé un jour de liberté, à votre faucon, il ne voulais pas revenir sur les lieux de l'enfance à sa maîtresse ?

Déordor me dit que j'était une imdiscrète, je nia sa pensée, puis, il soupira et reparta à la conquête de sa glace, qui fût finie rapidement, je regarda le cornet vide, je dit :

- A Night-School, je fais beaucoup de parties de chasses, quasiment à toutes les nuits, quand on est une Vampire Buveuse de Sang Humain, on doit sortir souvent, tuer dans les dortoirs n'est pas assez discret ...

Je vus un marchand de vêtements, je regarda la vitrine tout était sombre à l'interieur, la vendeuse morte-vivante s'attardait au téléphone et les clients n'étaient pas ravis, je préféra ne pas y pénétrer même si un ensemble me plaisait, ça ne servait à rien de donner du travail supplémentaire à cette pauvre dame !
Déordor commençait le cornet et plongea entièrement dedans, je soupira et regarda autour de moi, je vus une fontaine ensanglanté, je comprenais l'art morbide comme on disait, l'eau était rouge vif, les côtés noirs et le dedans pourpre, tout était parfaitement infernal, tout est magnifique en gros !!!
Toujours en admirant la fontaine, Améthyste et moi déambulait dans les rues, un jeune photographe voulu prendre une photo, lui et sûrement sa fiancée, je prit l'appareil et faisa un cliché, le couple, ravi, nous remercia et repartit, je trouvais ça bizarre que les Talamiss était un endroit pour touristes Humains ? Mais était-ce des Humains, Déordor me confirma l'information, celui-ci monta sur mon épaule après avoir fini sa glace, en continuant de marcher, je me dit que Améthyste et moi allons bientôt visiter l'endroit le plus phobié du monde : Les chemins de mort

» Les apparences sont souvent trompeuse (libre, tout particulièrement aux Ténébres)
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